projet, un livre=une bidouille: oiseau de Léa stansal
Bonjour à tous,
Je poursuis mon projet saugrenu un livre = une bidouille...
Je dois vous avouer qu'il n'est pas toujours simple d'associer une envie de bricolage à une lecture.
Aussi, vous allez voir que parfois les associations peuvent être bien complexes...
Dans ma série des lectures asiatiques, j'ai terminé un livre quelque peu farfelu : Et si les chats disparaissaient du monde de Genki Kawamura.
À 30 ans, le narrateur de ce livre apprend qu'il est condamné. Il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. Aussi lorsque le Diable, cet étonnant visiteur en short, lui propose un marché, il ne va pas hésiter longtemps. Il s'agit d'effacer, à chaque jour que Dieu fait, une chose de la surface de la Terre en échange 24 heures de vie supplémentaires... Le narrateur complice du diable, choisit d'abord de supprimer les téléphones, les montres...Il gagne ainsi quelques jours de vie...Il est facile de se laisser tenter par ce pacte diabolique. Mais lorsque le Diable lui propose de supprimer les chats, la vie de notre narrateur bascule alors une deuxième fois...
Je me suis bien sûr posée la question...et si je devais choisir...Qu'est ce que je choisirais de supprimer ?
La première chose qui me traverse l'esprit est la haine. Je choisirais d'éliminer de la surface de la terre la haine. Mais le diable est foubre, ce n'est pas un sentiment que son pacte exige, mais un objet.
J'opterais alors pour le martinet. Désolée pour les masochistes, pour les pervers, pour les violents mais c'est l'objet qui m'est venu à l'esprit.
Alors, oui, qu'ils disparaissent tous. J'ai pourtant croisé son chemin enfant. Il y en avait un à la maison. Il était sagement posé sur une étagère près des balais...Arrivée à cette étape de ma réflexion, , j'ai bien sûr demandé à ma mère pourquoi nous avions un martinet à la maison. Il avait été acheté pour menacer le chien, cependant jamais mes parents l'ont utilisé. Aussi, il ne bougeait pas de sa place...sauf quand je m'en emparais. Eh oui, j'adorais le tranformer en dame. Ses lanières de cuir devenaient de longs cheveux que je tressais et son manche se transformait en corps de ma jolie dame. Et je m'amusais ainsi avec.
Alors, au diable, j'offrirai cet objet qui a mes yeux éveille des souvenirs enfantins agréables mais qui aux yeux de certains devient objet de haine et de violence.
Après ces quelques pensées, une autre surgit...je ne vais quand même pas bricoler un martinet???
Mais pourquoi pas, le martinet n'est-il pas également le nom d'un joli oiseau.
Je sors donc de mon vieux coffre ce livre de Léa Stansal : la trousse à couture dans lequel, je me souviens, se trouvent de jolis tutoriels d'oiseau
Ce ne sera donc pas vraiment un martinet, mais un oiseau coloré tout droit envolé du conte philosophique de Léa Stansal.
Je vous le disais , les associations d'idées peuvent être complexes parfois !
Je vous laisse sur un extrait du livre de Genki Kawamura :
" N'oublie jamais toutes ces belles qualités que tu portes en toi. Car elles suffisent, en réalité, à te rendre heureux, et ceux qui t'entourent aussi, j'en suis convaincue. "
A bientôt
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